Répéter La Guerre des boutons et s'apercevoir que la jeune troupe présente est surtout composée de petites filles... Avoir quelques doutes et les sentir se dissoudre devant la belle énergie déployée par tous les enfants. Alors qu'en 2006 nous avions longuement travaillé, à coups de trique et de sumo, pour transformer nos gaillards en une petite armée de campagnards prêts à en découdre, il me semble que, par on ne sait quel mystère, cette alchimie s'est mise en place bien plus vite.
Répéter les brancardiers, et s'enthousiasmer du texte si vite revenu, de la complicité entre Hervé et Jean-Luc si jubilatoire. La répétition est déjà un spectacle en soi.
Répéter la scène du pique-nique des généraux, avec deux projecteurs pour éclairer le pré (merci Tony) et se réjouir là encore de la disponibilité, de l'écoute, de l'envie de jouer de nos amis de Puydauzon. Et des autres aussi, bien sûr. Lola et Gaby, par exemple, tout juste arrivées de Paris. La scène est une des plus complexes de la pièce, avec l'installation du pique-nique, sous la houlette burlesque d'Hervé, la venue des généraux avec leurs cocottes, la panique de fin de scène quand éclatent les fusées du Grand Meaulnes. C'est aussi, si l'on réussit à être précis, l'une des plus comiques.
Répéter, répéter, répéter, pendant trois semaines nous ne cesserons de conjuguer ce verbe à tous les temps, sous tous les temps, et merci à Taranis (pour les non-lecteurs d'Astérix, le dieu du ciel et de l'orage dans la mythologie celtique) de nous avoir épargnés en ce samedi 5 juillet.
Répéter les brancardiers, et s'enthousiasmer du texte si vite revenu, de la complicité entre Hervé et Jean-Luc si jubilatoire. La répétition est déjà un spectacle en soi.
Répéter la scène du pique-nique des généraux, avec deux projecteurs pour éclairer le pré (merci Tony) et se réjouir là encore de la disponibilité, de l'écoute, de l'envie de jouer de nos amis de Puydauzon. Et des autres aussi, bien sûr. Lola et Gaby, par exemple, tout juste arrivées de Paris. La scène est une des plus complexes de la pièce, avec l'installation du pique-nique, sous la houlette burlesque d'Hervé, la venue des généraux avec leurs cocottes, la panique de fin de scène quand éclatent les fusées du Grand Meaulnes. C'est aussi, si l'on réussit à être précis, l'une des plus comiques.
Répéter, répéter, répéter, pendant trois semaines nous ne cesserons de conjuguer ce verbe à tous les temps, sous tous les temps, et merci à Taranis (pour les non-lecteurs d'Astérix, le dieu du ciel et de l'orage dans la mythologie celtique) de nous avoir épargnés en ce samedi 5 juillet.