Ce matin, comme presque tous les matins, j'écoute France-info et je tombe sur Jacques Tardi, le dessinateur, à qui le Festival de la BD d'Angoulême va rendre hommage à partir de demain, par l'exposition "Tardi et la Grande Guerre".
J'adore Tardi, et si ça continue je vais devenir aussi obsessionnel que lui sur la guerre de 14. Ce qui l'intéresse, ce ne sont pas les événements, le déroulé de la guerre, mais l'homme qui la fit, cette guerre, qui la subit pendant quatre ans, l'homme avec ses souffrances, ses révoltes, dans la boue des tranchées, sous le feu roulant de l'artillerie.
A écouter donc, avec plaisir, Tardi parle clair et sans détour.
L'émission.
J'adore Tardi, et si ça continue je vais devenir aussi obsessionnel que lui sur la guerre de 14. Ce qui l'intéresse, ce ne sont pas les événements, le déroulé de la guerre, mais l'homme qui la fit, cette guerre, qui la subit pendant quatre ans, l'homme avec ses souffrances, ses révoltes, dans la boue des tranchées, sous le feu roulant de l'artillerie.
A écouter donc, avec plaisir, Tardi parle clair et sans détour.
L'émission.
Cet après-midi, je découvre la violoncelliste Emmanuelle Bertrand qui donne une série de concerts-lecture avec des comédiens intitulée "Le violoncelle de guerre, Maurice Maréchal et le Poilu". Extrait de l'article de Culture box :
"En 1914, Le jeune violoncelliste Maurice Maréchal a 22 ans lorsqu'il est appelé sur le front. Comme beaucoup de soldats, il s'ennuie dans les tranchées et passe son temps à écrire son quotidien sur ses carnets intimes de 1914 à 1919. Sur le front Maurice Maréchal se lie d'amitié avec deux autres soldats qui lui taillent un violoncelle ("le Poilu") dans le bois d'une caisse à munitions. L'instrument est rudimentaire mais il lui permet tout de même d'assurer les partitions musicales des offices religieux.
Il rencontre d'autres musiciens avec qui il crée un petit ensemble qui se produit devant l'Etat-Major. Lorsque la talentueuse violoncelliste, Emmanuelle Bertrand découvre cette histoire, elle est émue et souhaite fait perdurer la mémoire d'un poilu musicien. Même si la plupart des enregistrements ont disparu, elle décide de rendre hommage aux mots et notes du grand musicien. Elle se fait alors fabriquer une réplique parfaite de l'instrument. Ce soir-là à Saint-Etienne, elle interprétait l'oeuvre musicale du compositeur avec "Le Poilu". Le comédien Christophe Malavoy lisait les textes des carnets intimes. "
"En 1914, Le jeune violoncelliste Maurice Maréchal a 22 ans lorsqu'il est appelé sur le front. Comme beaucoup de soldats, il s'ennuie dans les tranchées et passe son temps à écrire son quotidien sur ses carnets intimes de 1914 à 1919. Sur le front Maurice Maréchal se lie d'amitié avec deux autres soldats qui lui taillent un violoncelle ("le Poilu") dans le bois d'une caisse à munitions. L'instrument est rudimentaire mais il lui permet tout de même d'assurer les partitions musicales des offices religieux.
Il rencontre d'autres musiciens avec qui il crée un petit ensemble qui se produit devant l'Etat-Major. Lorsque la talentueuse violoncelliste, Emmanuelle Bertrand découvre cette histoire, elle est émue et souhaite fait perdurer la mémoire d'un poilu musicien. Même si la plupart des enregistrements ont disparu, elle décide de rendre hommage aux mots et notes du grand musicien. Elle se fait alors fabriquer une réplique parfaite de l'instrument. Ce soir-là à Saint-Etienne, elle interprétait l'oeuvre musicale du compositeur avec "Le Poilu". Le comédien Christophe Malavoy lisait les textes des carnets intimes. "