Ce samedi 14 juin, nous avions rendez-vous avec la nouvelle patrouille de poilus pour une première approche du texte et des rôles. Comme il faisait beau, nous avons délaissé la salle Ivanhoé et descendu jusqu'aux ruines. Sous la ramée préparée pour le pique-nique du lendemain, textes sur les tables en bois, Alex, Simon, Ludovic et Stéphane ont fait entendre leur voix pour la première fois. Et c'est toujours un moment émouvant pour moi, ce commencement, qui plus est dans l'enceinte du château.
Sur ses murailles, comme un signe du destin, éclataient des gerbes de coquelicots.
Car si le bleuet symbolise pour les Français la mémoire et le souvenir, c'est le coquelicot (poppy) qui joue ce rôle dans les pays anglo-saxons.
Avant la Première Guerre mondiale peu de coquelicots poussaient en Flandres, mais, avec les bombardements, les sols s'enrichirent en poussière de chaux, favorisant ainsi la venue des coquelicots. Leur couleur rappelait évidemment celle du sang.
Sur ses murailles, comme un signe du destin, éclataient des gerbes de coquelicots.
Car si le bleuet symbolise pour les Français la mémoire et le souvenir, c'est le coquelicot (poppy) qui joue ce rôle dans les pays anglo-saxons.
Avant la Première Guerre mondiale peu de coquelicots poussaient en Flandres, mais, avec les bombardements, les sols s'enrichirent en poussière de chaux, favorisant ainsi la venue des coquelicots. Leur couleur rappelait évidemment celle du sang.
A l'origine de cette tradition se trouve un médecin canadien, John Mac Crae, engagé en avril 1915 dans les tranchées d'Ypres, en Belgique. Le 22 avril, pour la première fois, les Allemands utilisèrent contre les troupes alliées un gaz mortel à base de chlore. John McCrae, responsable d'un poste médical sur les berges du canal de l'Yser, soigna des centaines de soldats blessés.
Le 2 mai, son ami, le lieutenant Alexis Helmer, 22 ans, périt dans un bombardement.
C'est le lendemain que, choqué, John McCrae écrivit alors le poème In Flander's Fields, où le coquelicot tient une si grande place.
Il devint après la guerre le symbole du Souvenir des combattants tombés sur le champ de bataille.
Le 2 mai, son ami, le lieutenant Alexis Helmer, 22 ans, périt dans un bombardement.
C'est le lendemain que, choqué, John McCrae écrivit alors le poème In Flander's Fields, où le coquelicot tient une si grande place.
Il devint après la guerre le symbole du Souvenir des combattants tombés sur le champ de bataille.
In Flanders' Fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing fly
Scarce heard amidst the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie
in Flanders' fields.
Take up our quarrel with the foe,
To you from failing hands we throw
The torch - be yours to hold it high;
If ye break faith with us who die,
We shall not sleep though poppies grow
In Flanders' fields
Dans les champs des Flandres, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix ; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Dans les champs des Flandres.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Dans les champs des Flandres.
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing fly
Scarce heard amidst the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie
in Flanders' fields.
Take up our quarrel with the foe,
To you from failing hands we throw
The torch - be yours to hold it high;
If ye break faith with us who die,
We shall not sleep though poppies grow
In Flanders' fields
Dans les champs des Flandres, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix ; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Dans les champs des Flandres.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Dans les champs des Flandres.