Depuis quelques semaines déjà, le web bruisse énormément autour de 14-18. Le 11 novembre de cette année va être le véritable point de départ de multiples initiatives. Je veux juste ici signaler en vrac quelques articles qui m'ont semblé intéressants.
Combien de «poilus» de votre département parmi les victimes ? Sur Slate.fr, une carte interactive réalisée à partir de la base de données Mémoire des Hommes. Cela permet d'ébranler quelques mythes comme celui des régions sacrifiées, avec les 240 000 morts des départements bretons (en réalité, le nombre serait plutôt de 130 000, ce qui est déjà considérable). L'Indre, avec un taux de mortalité de 3,83 % (pourcentage des tués par rapport à la population totale du département), est presque au niveau de l'Ille-et-Vilaine (3,93 %). Les départements ruraux, avec une population jeune, ont plus souffert que les autres.
Les tunnels de la mort, un excellent documentaire en deux parties sur Arte. Vous avez encore six jours pour le visionner sur le site de la chaîne.
Combien de «poilus» de votre département parmi les victimes ? Sur Slate.fr, une carte interactive réalisée à partir de la base de données Mémoire des Hommes. Cela permet d'ébranler quelques mythes comme celui des régions sacrifiées, avec les 240 000 morts des départements bretons (en réalité, le nombre serait plutôt de 130 000, ce qui est déjà considérable). L'Indre, avec un taux de mortalité de 3,83 % (pourcentage des tués par rapport à la population totale du département), est presque au niveau de l'Ille-et-Vilaine (3,93 %). Les départements ruraux, avec une population jeune, ont plus souffert que les autres.
Les tunnels de la mort, un excellent documentaire en deux parties sur Arte. Vous avez encore six jours pour le visionner sur le site de la chaîne.
En 2012, en prévision de la pose de nouvelles canalisations dans la petite ville de Messines, les archéologues mettent au jour des tranchées dans lesquelles les soldats allemands et britanniques se sont affrontés entre 1914 et 1917. Pendant huit mois, s'appuyant sur les cartes d'état-major de l'époque, ils creusent la terre boueuse malgré la crainte de tomber sur un obus encore chargé – on estime que 30 % de ceux qui ont été tirés pendant la guerre n'ont pas explosé. Pour mener à bien ce travail, il leur faut faire appel à d'anciens militaires spécialisés dans le déminage, utiliser des pelleteuses blindées. Mais le résultat est à la hauteur des efforts consentis : à côté des très nombreuses munitions (grenades, obus, explosifs contenant du gaz), les scientifiques dégagent les vestiges de tranchées incroyablement bien conservées...
Images de 14-18, un site réalisé par le Centre Image Lorraine. Plusieurs milliers d’images fixes, animées et en relief. Une mine, mais pourquoi ajouter un filigrane inesthétique sur chaque image ? Là je ne comprends pas. Cela gâche la vision du document. Il n'y a pourtant d'enjeu commercial, les photos ne sont pas à vendre. Une licence Creative Commons comme sur Wikipedia eût été autrement plus intelligent.