Quelques nouvelles du projet, en vrac.
Assisté mercredi en 12 à la réunion aux Archives départementales du comité Centenaire . Beaucoup de gens étaient présents qui organisent quelque chose autour de la commémoration de la Grande Guerre. Expositions, publications, spectacles. J'ai présenté à mon tour Eté 1915, et personne ne s'est opposé à sa labellisation. Pour savoir ce que cela signifie véritablement, lire ici.
Le mardi précédent, j'avais retrouvé aux ruines Niko et Yvan pour un petit tour d'horizon en vue de l'implantation des lumières. Terrain bien détrempé après les nombreuses pluies des derniers jours, portes métalliques vertes bouchant les ouvertures de la maison du Seigneur (c'est la première fois que je les découvrais), petite brise aigre, nous étions bien loin encore de l'été rayonnant dont j'espère que nous serons gratifiés.
Location des costumes effectué par Fanette chez Maratier, notre fournisseur attitré depuis 2006. La demande étant plus forte qu'alors vu le contexte, nous n'avons pas voulu prendre de risques. L'uniforme de poilu avec tout son équipement, c'est impossible à réaliser en si peu de temps.
J'ai terminé la carte des poilus cluisiens. On peut la consulter directement à cette page, ou à la page Cluis 14-18 du blog. Seuls neuf hommes dépourvus de fiche, et dont je n'ai pas trouvé trace au cimetière, ne sont pas répertoriés. Sinon, c'est 81 jeunes hommes qui ont chacun une notice, de Fernand Follereau, mort le 20 août 1914 à Sarrebourg, à Maurice Hyvernaud, tué le 26 octobre 1918, dans les Ardennes, quelques jours avant l'armistice. Ils avaient respectivement 21 et 26 ans. Les repères sur la carte correspondent au lieu où ils ont trouvé la mort, dessinant dans leur accumulation la ligne tragique du front. Certains sont morts dans les hôpitaux des suites de leurs blessures ou bien de maladies contractées au cours des combats. N'oublions pas (il faut dézoomer sur la carte) les deux soldats morts aux Dardanelles, en Turquie, à Sedulbahir : Joseph Micat et Charles Bonnaire. Des liens sur les notices renvoient sur les journaux de marche ou les historiques de régiments.
Voilà. Une exposition aura lieu cet été au Syndicat d'initiative. Un appel a été lancé aux habitants de la commune pour rassembler des témoignages autour de ces 90 poilus, dont la mémoire est encore bien fragmentaire (une seule photo, je le rappelle, pour l'instant). Une lettre, une carte postale, un simple objet, de cela je suis encore en attente.
Assisté mercredi en 12 à la réunion aux Archives départementales du comité Centenaire . Beaucoup de gens étaient présents qui organisent quelque chose autour de la commémoration de la Grande Guerre. Expositions, publications, spectacles. J'ai présenté à mon tour Eté 1915, et personne ne s'est opposé à sa labellisation. Pour savoir ce que cela signifie véritablement, lire ici.
Le mardi précédent, j'avais retrouvé aux ruines Niko et Yvan pour un petit tour d'horizon en vue de l'implantation des lumières. Terrain bien détrempé après les nombreuses pluies des derniers jours, portes métalliques vertes bouchant les ouvertures de la maison du Seigneur (c'est la première fois que je les découvrais), petite brise aigre, nous étions bien loin encore de l'été rayonnant dont j'espère que nous serons gratifiés.
Location des costumes effectué par Fanette chez Maratier, notre fournisseur attitré depuis 2006. La demande étant plus forte qu'alors vu le contexte, nous n'avons pas voulu prendre de risques. L'uniforme de poilu avec tout son équipement, c'est impossible à réaliser en si peu de temps.
J'ai terminé la carte des poilus cluisiens. On peut la consulter directement à cette page, ou à la page Cluis 14-18 du blog. Seuls neuf hommes dépourvus de fiche, et dont je n'ai pas trouvé trace au cimetière, ne sont pas répertoriés. Sinon, c'est 81 jeunes hommes qui ont chacun une notice, de Fernand Follereau, mort le 20 août 1914 à Sarrebourg, à Maurice Hyvernaud, tué le 26 octobre 1918, dans les Ardennes, quelques jours avant l'armistice. Ils avaient respectivement 21 et 26 ans. Les repères sur la carte correspondent au lieu où ils ont trouvé la mort, dessinant dans leur accumulation la ligne tragique du front. Certains sont morts dans les hôpitaux des suites de leurs blessures ou bien de maladies contractées au cours des combats. N'oublions pas (il faut dézoomer sur la carte) les deux soldats morts aux Dardanelles, en Turquie, à Sedulbahir : Joseph Micat et Charles Bonnaire. Des liens sur les notices renvoient sur les journaux de marche ou les historiques de régiments.
Voilà. Une exposition aura lieu cet été au Syndicat d'initiative. Un appel a été lancé aux habitants de la commune pour rassembler des témoignages autour de ces 90 poilus, dont la mémoire est encore bien fragmentaire (une seule photo, je le rappelle, pour l'instant). Une lettre, une carte postale, un simple objet, de cela je suis encore en attente.